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Way to the Stars (The)

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LE CHEMIN DES ETOILES
Vo. The way to the stars
-Avro Anson Mk.I s/n R9647 -Boeing B-17F (VK-G), B-17G Flying Fortress (SU-R, BK-H, SO-L...) -Bristol Blenheim MK.II (PJ-A, B, H...) -Douglas Boston IIIA (OA-B, P, T) -Hawker Hurricane Mk.IIc, (HQ-H, HQ-V, 3K-C) -Hawker Hurricnae LF.IV (3K-H) Notre avis : Le titre de ce film est issu de la devise de la RAF « Per ardua ad astra » (A travers l’adversité, vers les étoiles). Il sortit aux USA sous le titre « Johnny in the clouds », un titre venant d’un poème récité dans le film, en hommage à un pilote mort. C’était un tribut à la coopération anglo-américaine pendant la guerre, mais son thème principal était le coût humain des opérations aériennes. Les premières séquences laissent même penser que les bombardements diurnes ordonnés par le Bomber Command étaient une grossière erreur. On retrouvera cette impression deux ans plus tard, avec le film américain « Command decision». Le scénario est basé sur une pièce de théâtre (« Flare Path ») écrite par Terence Rattigan, qui s’inspira de son expérience d’officier de la RAF alors qu’il servait comme pilote dans le Coastal Command, pendant la guerre. Le film fut tourné avec la collaboration de l’USAAF et de la RAF, mais l’histoire se déroule dans la salle des équipages, les chambres des pilotes, la tour de contrôle, ou le bar de l’hôtel du petit village situé près de la base. Le film montre la vie sur une base de la RAF, de la bataille d’Angleterre jusqu’en 1944, en passant par l’arrivée des Américains (juillet 1942). L’action reste en toile de fond, le film s’intéressant plus à décrire les émotions et les états d’âme des pilotes que les combats dans les airs. L'histoire commence par une scène remarquable, sur une base de la RAF déserte et abandonnée, « Halfpenny Field ». La caméra erre au milieu des bâtiments vides, pénètre dans une salle où, des inscriptions sur les murs, des objets abandonnés, rappellent les pilotes qui l’ont fréquentée ; sur les pistes paissent des moutons . Puis, d’un coup, on se retrouve en 1940, dans le vrombissement des avions qui atterrissent ! Ce procédé où on remonte le temps, sera également utilisé dans «Twelve O’clock High», cinq ans plus tard. Cette scène fut filmée en dernier, quand il devint évident que la guerre serait terminée avant la sortie du film. En 1940, un jeune pilote de la RAF, Peter Penrose, est muté au 720th squadron, sur une base des Midlands, où il se lie d’amitié avec David, son chef d’escadrille. David se marie à Toddy qui dirige l’hôtel du « Golden Lion », dont le bar est fréquenté par les membres de l’escadrille. Peter y rencontre une jeune fille, Iris, qui a été évacuée de Londres avec sa tante. Il lui fait la cour malgré la désapprobation de la tante. La vie du village est rythmée par les missions des bombardiers de la base qui le survolent, et par les alertes. Toddy donne naissance à un petit garçon, mais son mari est tué lors d’un raid. En 1942, les Américains débarquent avec leur décontraction, leur sans gêne, que ne goûtent guère leurs cousins britanniques. Toddy fait la connaissance de Johnny, un capitaine américain avec lequel elle va entretenir une relation étroite, mais platonique. Peter, secoué par la mort de David, en vient à penser que les pilotes ne devraient pas se marier. La vie à la base continue et les missions se succèdent ; des hommes ne reviennent pas, de nouveaux visages apparaissent . Au début de 1944, alors qu’il vient d’apprendre qu’il va bientôt rentrer aux Etats-Unis, Johnny se tue quand il ramène à la base son avion endommagé ; il n’a pas voulu sauter en parachute pour éviter que l’avion ne s’écrase sur le village. Peter qui se rend compte qu’il a vu tous ses amis mourir, décide de dire à Iris que leur amour est impossible. Mais Toddy qui a perdu un mari et un ami, le fait changer d’avis. Peter et Iris se retrouvent et décident de se marier. La vie continue malgré la guerre ! Le film se termine sur Toddy, qui ayant fermé la porte de son hôtel, regarde vers le ciel étoilé où passent une nouvelle vague de bombardiers en route pour l’Allemagne. L’auteur du scénario fit se dérouler les événements sur le terrain de « Halfpenny Field », en fait, Halfpenny Green dans le Worcestershire (actuellement Staffordshire), à sept miles à l’ouest de Wolverhampton. Les studios voulaient y tourner, mais en 1944, c’était une base d’entraînement qui sera fermée à la fin de 1945. Dans la seconde partie du film, Halfpenny héberge une escadrille de B-17, ce qui aurait été bien impossible, vu la faible longueur de l’unique piste. On utilisa donc la base de Catterick (Yorkshire), située à proximité des villages de Bedale, survolé dans le film par les Blenheim, et de Northallerton, où se situe l’hôtel du « Golden Lion », un véritable établissement qui existe toujours. Peu après, lors d’une l’alerte, un trio de Hawker Hurricane décolle; ils portent le code "HQ" du 56th OTU (Operation Trainig Unit). Deux autres Hurricane porte le code "3K" du 1695th Bomber Training Flight, basé à Dalton, dans le North Yorkshire. L'un d'eux, le "3K-H" est un modéle plus récent, un LF.IV On aperçoit au moins cinq Bristol Blenheim Mk.I, soit au sol, soit au décollage ou à l'atterrissage. Ces avions portent le code "PJ" du 59th Bomber Squadron qui était équipé en 1939, d’un type différent de Blenheim, des Mark IV (à long nez). D'où viennent ces appareils qui n'étaient plus en service dans la RAF depuis 1942 ? Une source (Mark Ashley "Flying film stars", 2014) suggère qu'il s'agit d'avions finlandais, l'armée de l'air finlandaise ayant employé le Blenheim Mk.I jusqu'en 1957. Mais le générique ne fait mention que de la RAF et de l'USAAF... Ces avions sont remplacés par des Douglas DB-7C Boston III, entrés en service en octobre 1941, dont on peut voir de près un bel exemplaire dans le film. Le tournage en utilisa trois qui visiblement portent le code "OA" qui les désigne comme des avions du 342nd Free French squadron, qui, au moment du film, se transformait sur North American B-25 Mitchell. Enfin, on remarque un seul Boeing B-17F (s/n 41-24577, code VK-G) "Hell's angels" appartenant au 358th Bombarment squadron, basé à Molesworth (Cambridgeshire) filmé par William Wyler, en mai 1943, pour son documentaire "Memphis Belle"; mais ce bout de film ne fut pas utilisé au montage. Rappelons que le "Hell's angels" était le concurrent du "Memphis Belle", dans l'accomplissement de la 25ème mission de bombardement... |
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Last update : 2014.08.08 : 18:31
Category : - Films
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