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A pied, à cheval et en spoutnik

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A PIED, A CHEVAL ET EN SPOUTNIK Année : 1958 Réalisateur : Jean DREVILLE Acteurs principaux : Musique : Paul MISRAKI Avions :
Ce film fait suite à un événement important, le lancement par l'URSS, du premier satellite terrestre, Spoutnik 1, le 4 octobre 1957, qui marqua le début de l'ère spatiale. Mais le scenario s'inspire plus du second Spoutnik, lancé le 3 novembre 1957, et qui emmena une chienne, Laïka, un animal qui fut sacrifié. Victime d'un accident de voiture, Léon Martin a subi un grave traumatisme qui l'a rendu amnésique. Son médecin conseille à sa femme de l'emmener à la campagne où il pourra vivre au calme, sans radio, ni journaux. Son chien, Friquet, disparait, mais quelques jours plus tard, il croit le retrouver, alors que ce nouveau chien s'appelle Fédor et qu'il vient de sortir d'un satellite Spoutnik, atterri près de sa maison, et dont Martin, déconnecté des actualités, ignore tout. Il est malgré tout intrigué par le fait que "son" chien ne mange qu'après avoir entendu une sonnette... L'ambassade soviétique a alerté la préfecture et des fonctionnaires viennent reprendre le chien en expliquant toute l'histoire à Martin, qui retrouve peu à peu ses facultés intellectuelles. Il est finalement invité à Moscou où il arrive avec Fédor, qu'il apprécie particulièrement. Les adieux sont difficiles, car Fédor doit participer à une nouvelle mission spatiale avec le professeur Papov. C'est alors que Martin est monté dans la fusée pour lui dire au revoir, que le lancement est déclenché par inadvertance ! Quand Papov tombe malade, c'est Martin qui doit se mettre aux commandes...Après avoir fait le tour de la lune, il parvient à ramener la fusée sur terre où il est accueilli en héros. De retour en France, Martin, sa femme et Fédor retrouvent le calme de la campagne. Le principal aéronef du film est une fusée, ou sa maquette, tout droit sortie de la bande dessinée d'Hergé, "Objectif lune" et elle n'a rien à voir avec le vrai lanceur... Quand elle revient su terre, on nous montre des images d'une vraie fusée, américaine, la SM-65 Atlas. Les seuls avions sont vus lors de deux courtes scènes, filmées sur l'aéroport de Paris-Orly, la première apparaissant au bout de 52 minutes, et l'autre, à la fin du film, quand Martin repart vers la France. Les avions du film : L'aéroport de "Moscou-Vnoukovo", où arrive Léon Martin semble avoir été reconstitué en studio, mais un bout de documentaire nous montre le vrai tarmac de Vnoukovo, avec un Ilyushin Il-18 et un Tupolev Tu-104. Martin arrive à bord d'un Douglas DC-7C Seven Seas de la TAI (Transport Aériens Intercontinentaux). Le problème est que la TAI n'a jamais desservi Moscou, mais plutôt Abidjan, Saïgon, Nouméa, Papeete... Cet avion de la TAI est le F-BIAR (c/n 45446), pris en charge en 1958. Il apparait dans le film, "La brigade des moeurs", en arrière plan, à Orly. Il sera loué à la compagnie Air Madagascar, entre 1961 et 1963. En 1966, il fut cédé au Commandement du Transport Aérien militaire (F-ZBCC, puis 85CC) et désigné DC-7C AMOR, pour "Avion de Mesure et d’Observation au Réceptacle", devant effectuer des missions de suivi de tirs de missiles balistiques, mais aussi des missions de recherches et de sauvetage. Retiré des opérations en 1974, il sera ferraillé à Istres où il était stocké... Sous le DC-7, en arrière plan, on aperçoit des avions d'Air France : deux Lockheed Constellation, un Vickers Viscount et le nez d'un Douglas DC-4.
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Catégorie : Fiches de film - Films
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