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Diabolique Mr. Benton (Le)

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LE DIABOLIQUE MONSIEUR BENTON
Vo. Julie Année : 1956
Pays : Etats-Unis Genre : thriller Durée : 1h 29 min. Noir et blanc Réalisateur : Andrew L. STONE Scénario : Andrew L. STONE Principaux acteurs : Doris DAY (Julie Benton), Louis JOURDAN (Lyle Benton), Barry SULLIVAN (Cliff Henderson), Frank LOVEJOY (Detective Pringle,) Jack KELLY (Jack le copilote), Ann ROBINSON (Valerie), Barney PHILLIPS (le Docteur), John GALLAUDET (Sergent Cole), Carleton YOUNG (le contrôleur aérien), Hank PATTERSON (Ellis), Ed HINTON (le commandant du vol 36) Musique : Leith STEVENS Photographie : Fred JACKMAN Jr. Producteur : Martin MELCHER Compagnies productrices : Arwin Productions, MGM Avions : Notre avis : On ne s’attend pas à trouver dans un tel film une longue séquence aérienne (30 minutes) particulièrement bien réalisée. L’intérieur de l’avion est reproduit avec exactitude (on remarquera les jolis rideaux en tissu imprimé, aux hublots..), le cockpit est bien équipé, avec un vrai tableau de bord de DC-4. Il semblerait même que les scènes aient été tournées à bord d’un véritable avion. Les scènes du cockpit furent en réalité filmées dans un simulateur de vol de la compagnie Transocean Airlines, une compagnie qui collabora à plusieurs reprises avec Hollywood..Le tournage eut lieu également dans la tour de contrôle, et on a, à cette occasion, droit à une explication du « Ground Control Approach » (approche guidée par radar). L’atterrissage du DC-4 a été réalisé spécialement pour le film et filmé à partir de la piste, mais aussi par une caméra montée sur le siège du copilote; l’approche « chahutée », le rebond à l’atterrissage (normal pour un pilote non expérimenté, et il y a en plus, du vent de travers !), la difficulté pour Julie de maintenir l’avion dans l’axe, tout en freinant... tout cela fait vrai, cette scène ayant été réalisée par le commandant Keating de Transocean Airlines, non mentionné dans le générique. Une vraie performance pour un film de 1956 ! Les avions du film : L’avion du film est un Douglas DC-4 de «Transocean Airlines», une compagnie charter basée sur l’aéroport d’Oakland (San Francisco). Dans les années cinquante, c’était la compagnie civile qui exploitait le plus de DC-4. Elle avait également fourni deux DC-4 pour le tournage du film de W. Wellman «The high and the mighty » (1954). Cet avion est muni d’une porte cargo à deux battants pour pouvoir charger du fret sur palettes, ce qui en fait un C-54A «civilisé », comme la plupart des DC-4 de la flotte de Transocean. En vol, le DC-4 est immatriculé "N5288N". C'était un Douglas R5D-1 Skymaster (BuNo. 10318) alloué à l'US Navy, par l'USAAF (s/n 42-72213). Vendu comme surplus en 1946, il fut enregistré N34565, et affecté au Département du Commerce, avec le nouveau matricule N5288N. Il fut loué à Transocean Airlines en août 1952, qui le sous louera à la compagnie de transport de fret Airwork Ltd., en 1955. Il sera rendu au Département du Commerce en octobre 1957, et enregistré, plus tard, au nom de la FAA. En 1958, il fut vendu à International Air Freighters et immatriculé CF-NWM. Mais le même année, il fut cédé à Empresa Consolidada Cubana de Aviacion (CU-T-785). Il fut réformé en 1962 et stocké. Quand il atterrit, le DC-4 N5288N devient le DC-4 N9894F. C'était comme le précédent, un R5D-3 de l'US Navy (BuNo.56519), ex C-54D de l'USAAF (s/n 42-72638). La Navy le loua à Transocean en octobre 1955. La compagnie l'utilisa pour transporter du fret entre New-York et Londres, jusqu'en 1957. Rendu à l'US Navy, il fut réformé et ferraillé. On ne connaît pas la destination du vol 36 d'«Amalgamated Airlines», mais l’équipage se réduisant à deux pilotes, on peut penser qu’il s’agit d’un vol intérieur. Notons que cette compagnie fictive (United Airlines ?) existait déjà en 1936 dans le film "Without orders". Julie pose l’avion sur la piste 28 gauche, de l’aéroport international de San Francisco. En courte finale, l’avion n’est qu’à quelques mètres au-dessus de la mer (comme sur l’aéroport de Nice). Les commandants Bill Keating et Royal Minson de TAL apprirent à Doris DAY à tenir les commandes, afin de se comporter de façon crédible. On note en effet qu’elle manie le volant du DC-4 avec beaucoup plus de délicatesse, que celui de sa Chrysler Windsor V8 Convertible, modèle 1956 (avec roues à rayons Kelsey-Hayes, Whaooh !), sur la route côtière, aux environs de Carmel by the Sea . Christian Santoir
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Dernière modification : 19/10/2010 : 18:32
Catégorie : - Films
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