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Passager 57

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PASSAGER 57
Vo. Passenger 57
-Bell 206B Jet Ranger II c/n 1792, N62HF -Lockheed L-1011-1 Tristar c/n 193A-1087, N330EA Notre avis : Dans "Passager 57", un avion de ligne est détourné par un terroriste, pour la énième fois à l'écran. Ce film se situe ainsi dans le veine de "Air Force One" (1997), "Ultime décision"(1996) ou "Turbulences à 30 000 pieds" (1997). Le style est également le même, avec un scénario simple (pour ne pas dire simpliste), des scènes de bagarre, des cascades périlleuses, une débauche d'effets spéciaux. "Passager 57" rappelle "58 minutes pour vivre", un des grands succès de l’année 1990. En Floride, le terroriste Charles Rane est sur le point de se faire refaire le visage, quand la police surgit et l'arrête ! Rane est expédié incognito à Los Angeles, escorté seulement par un agent du FBI, sur le vol 163 de Atlantic International. Sur le même vol, à la place n°57, il y a, par hasard, le chef des services de sécurité de la compagnie, John Cutter, un homme hanté par le meurtre récent de son épouse dans un hold-up. Deux complices de Rane font partie du personnel de bord, et quand l'avion décolle, l'amie de Rane, la belle Sabrina déguisée en hôtesse, lui fournit un pistolet avec lequel il abat froidement l'agent fédéral ! Il y a d'autres terroristes à bord, mêlés aux passagers. Ils prennent alors le contrôle de l'avion. Ces événements se sont déroulés alors que Cutter était aux toilettes ! Il s'introduit sans être vu dans les soutes de l'avion. Aidé d'une hôtesse, Marti Slayton, il provoque la vidange des réservoirs. Rane force alors le pilote à atterrir sur un petit terrain pour se ravitailler en carburant. Cutter en profite pour descendre à terre, mais il est aussitôt arrêté par les policiers locaux qui le prennent pour un des terroristes ! Profitant de la libération d’un groupe de passagers, Rane quitte l’avion avec deux acolytes, et se réfugie dans une fête foraine, tandis que Sabrina et un autre complice surveillent le reste des passagers. Rane, poursuivi par Cutter qui s'est libéré, est pris et reconduit à l’avion par deux agents. Mais au moment où les forces spéciales doivent entrer en action, un de ses complices abat les agents, et fait diversion. Rane, de nouveau maître de l’appareil, ordonne à l'équipage de décoller. Mais Cutter parvient à se glisser à bord par le puits du train d'atterrissage avant et, après une lutte sans merci, qui provoque une décompression de la cabine, il vient à bout des terroristes, et notamment de Rane, qui est happé dans le vide. Si la distribution est de qualité, le scénario de Stewart Raffill et Dan Gordon, est relativement indigent. Il manque totalement de crédibilité et il est tout à fait prévisible. La compagnie qui se préoccupe de la formation en matière de sécurité de son personnel navigant commercial a un faille grave dans son service de recrutement. Rane a une remarquable organisation pour avoir mis sur pied dans un temps record, entre sa capture et son transfert, tout un plan reposant sur deux complices employés par la compagnie, avec laquelle il devait voyager. Il y a eu donc fuites dans les services de police, et peut être complicité au sein de la compagnie. Envoyer un homme si dangereux sur un vol régulier, escorté par un seul garde, comme un simple délinquant, apparaît peu réaliste. La scène où Cutter est neutralisé au sol par des flics racistes et obtus est totalement invraisemblable, et on ne voit pas pourquoi ils se jettent sur lui en le prenant tout de suite pour un terroriste . Cette dernière scène a été inventée uniquement pour permettre à l'action de rebondir, mais d'une manière très artificielle. C'est souvent le problème avec des réalisateurs ayant à leur actif, essentiellement des œuvres destinées à la télévision, comme le peu connu Kevin Hooks. Cependant, le niveau correct du jeu des acteurs, les scènes d'action assez plaisantes, le charme sympathique d'Alex Datcher et la beauté vénéneuse d'Elisabeth Hurley, permettent à ce film d'être vu sans trop d'ennui. "Passager 57" est aussi un des rares films, avec le téléfilm "The langoliers" (1988), à mettre en scène le Lockheed TriStar. Les avions du film : |
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Dernière modification : 30/05/2009 : 07:32
Catégorie : Fiches de film - Films
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